Pour ses 30 ans, la Maison de la Consommation et de l’environnement (MCE) dispose d’un nouveau lieu, un nouveau bâtiment. Ces nouveaux locaux – plus grands et plus fonctionnels, marquent une nouvelle étape dans la vie de la MCE.
Dès le début du mandat, Maryline Daunis, en tant que conseillère municipale déléguée à la MCE, Nathalie Appéré alors première adjointe et Yves Préault, adjoint au maire de Rennes, délégué à la communication et à la vie quotidienne, ont œuvré à la restructuration de la MCE. Elle répond aux attentes des bénévoles, des salariés et des visiteurs tant de la maison elle-même, que des associations membres, toujours de plus en plus nombreuses. Son emplacement est central – à proximité de cette « place des cultures » qu’est l’Esplanade Charles de Gaulle, de la gare, du métro et demain aux portes d’Euro Rennes.
Plus fonctionnel, le bâtiment a aussi une vertu démonstrative, prouvant que le développement durable, ce n’est pas seulement construire de nouveaux bâtiments dans une démarche Haute Qualité Environnementale. Il s’agissait aussi de montrer que l’on peut “traiter” un bâtiment existant, ancien, selon des normes et un cahier des charges ambitieux. Au niveau des bâtiments communaux, nous devons être imaginatifs, ambitieux et exemplaires, comme le réclament les Amis du Patrimoine Rennais. Le développement durable, c’est aussi « faire du neuf avec du vieux ».
La MCE et la défense du consommateur
La MCE, c’est une équipe de 18 salariés dont 2 qui travaillent sur Brest. Ils assurent les services indispensables pour répondre aux missions de la MCE :
– Accueillir et orienter le public (8 337 sollicitations en 2012),
– Informer, conseiller juridiquement et former des bénévoles,
– Animer des groupes de travail et développer des projets inter-associatifs,
– Créer des outils de sensibilisation et d’information du grand public,
– Gérer et administrer la structure, dont la mise à disposition de locaux et moyens partagés pour les associations adhérentes.
La défense du consommateur revêt une importance toujours aussi grande. Il faut agir afin de faire en sorte que le fossé qui a séparé longtemps le producteur du consommateur se réduise et que progressivement s’instaure une égalité de droits. Il y a encore beaucoup à faire.
Les modes de consommation évoluent très rapidement. Même s’il reste minoritaire, le e-commerce est de plus en plus répandu, notamment dans l’équipement de la personne, les produits culturels et technologiques. Le e-commerce pose de nouvelles questions, identifiées depuis un moment déjà par les associations de la MCE, tout comme vous avez, dès votre création, fait le lien entre santé, consommation et environnement.