Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au Logement, était en déplacement ce vendredi 29 octobre 2021 à Chevaigné, au nord de Rennes. Elle prend en exemple l’éco-hameau créé dans la commune il y a dix ans.
Emmanuelle Wargon a été reçue, vendredi matin, par la maire de Chevaigné, Sandrine Vincent. | OUEST-FRANCE
De quoi semer le trouble parmi tous les professionnels du bâtiment. Depuis, elle a précisé son propos, affirmant qu’elle voulait parler des pavillons en lotissement, « un modèle d’urbanisme des années 1960 et 1970 » qui a trop longtemps favorisé le « sentiment d’isolement » et de « perte de lien social ».
« J’ai mis les pieds dans le plat »
Au cours de la visite à Chevaigné, elle est revenue sur le sujet brièvement. « J’ai mis les pieds dans le plat, de manière plus abrupte que ce que j’avais prévu », confie Emmanuelle Wargon, alors qu’elle parcourait l’éco-hameau qui abrite depuis 2012 une dizaine de logements. Pour elle, c’est justement un exemple d’habitat à encourager à l’avenir.
La ministre déléguée au Logement (au centre) a parcouru l’éco-hameau aménagé en 2012 avec les habitants. | OUEST-FRANCE
Ce petit collectif a été pensé par et pour les habitants, il comporte d’ailleurs des espaces communs : salle de réunion, buanderie, atelier, potager, etc. « C’est un habitat participatif, écologique et économique », décrit la maire de Chevaigné, Sandrine Vincent, qui a déjà un deuxième projet d’éco-hameau dans les cartons.
« Ce qui est important dans cette démarche, c’est qu’on répond à des besoins collectifs, pas seulement individuels », souligne la ministre, qui a passé plus d’une heure à Chevaigné, avant d’aller à la rencontre des architectes, réunis à Rennes pour leur congrès national.