Maryline Daunis, est intervenue au nom du groupe Radical de Gauche, sur l’importance du tourisme urbain, orienté notamment vers les professionnels, à laquelle participe le projet de mise en valeur des Portes Mordelaises.
La délibération présentée est une bonne nouvelle pour le patrimoine, pour le tourisme urbain, et tout simplement pour les Rennais et les Rennaises.
La mise en valeur du patrimoine « c’est-à-dire de l’héritage de nos pères » doit être une ardente obligation de ce mandat municipal, mais aussi métropolitain. Le patrimoine, c’est le pilier indispensable au développement du tourisme urbain. N’oublions pas que le tourisme urbain participe au développement économique des territoires, qu’il est – qu’il sera demain – aussi – un tourisme de proximité du fait de la réduction du temps de transport entre les villes. Et puis mettre en valeur le patrimoine, c’est aussi donner de la fierté aux habitants qui aiment donner à voir.
A la faveur de notre volonté de développer la filière des rencontres professionnelles avec la réalisation du centre des congrès, je veux aussi rappeler que notre métropole a adopté un plan stratégique de développement touristique d’agrément (2013-2020) qui doit nous servir de fil rouge. L’un ne doit pas aller sans l’autre. La mise en valeur des remparts et des Portes Mordelaises de ce point de vue va dans la bonne direction.
Rappelons que nous sommes dans une « métropole d’art et d’histoire » ce qui n’est évidemment pas un hasard. Voilà, pourquoi nous ne pouvons également que nous féliciter de la réhabilitation du Couvent des Jacobins, de la préservation du patrimoine privé bâti, du Plan de sauvegarde et de mise en valeur, de la restauration du Parlement de Bretagne et de la réhabilitation du Thabord…
Lors de la préparation des élections municipales, notre formation politique avait proposé que l’on puisse travailler à la rénovation de la Place du Parlement de Bretagne. Pour le PRG, il faut y aller résolument en prenant les décisions nécessaires rapidement.
Au-delà, notre groupe souhaite insister sur le fait qu’il faut aussi continuer à mettre en tourisme l’offre culturelle, patrimoniale, commerciale de la ville, qu’il faut la densifier, qu’il faut aussi – à l’image de Nantes avec le Voyage à Nantes – mettre en place un parcours artistique dans l’espace public. Bref, faire descendre l’art dans la rue.