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SDCI : avis défavorable des élus PRG

Schéma Départemental de Coopération Intercommunale

Le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) proposé par le préfet était présenté au Conseil municipal lors de la séance du 4 juillet. Au nom des élus Radicaux de Gauche, Honoré Puil est intervenu pour expliquer en quoi ce schéma, et les redécoupages territoriaux qu’il impose, ne correspond pas aux enjeux de nos territoires.

Le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale qui nous est présenté par le Préfet, et sur lequel nous avons à nous prononcer ce soir, ponctue de nombreux mois de débats qui ont eu lieu dans l’ensemble des collectivités du département.

À Rennes, c’est au sein du Conseil communautaire que nous nous étions exprimés en 2010. Prenant la parole au nom des Radicaux de Gauche, j’avais argumenté à l’époque que  nous étions d’accord pour mettre en place des dispositifs plus cohérents correspondant davantage aux territoires vécus et que cela supposait naturellement un élargissement de Rennes Métropole, mais en priorité vers les communes du Pays de Rennes  parce que nous avons déjà, avec ces communes et EPCI, des expériences de travail en commun : je pense au SCOT, au Pays touristique, à la charte d’urbanisme commercial etc…

C’est cette logique de territoire vécu qui nous fait douter de la pertinence du schéma proposé par le préfet.

La réforme de l’intercommunalité devait permettre de réintroduire de la cohérence dans les découpages territoriaux.  Il n’y en a pas. Pour cela, le préfet aurait dû faire preuve de courage et ne pas proposer une carte élaborée au trébuchet de toutes les influences.

Elle ne tient pas compte de la logique de bassin de vie.

Soulignons tout de même que le préfet tient compte de cette logique quand cela l’arrange. Un seul exemple puisé dans l’actualité récente : celui de la commune de Romillé. Romillé fait partie de notre bassin de vie. Le préfet vient d’ailleurs explicitement de le reconnaitre en se servant de l’exemple de l’ouverture du supermarché de Romillé le dimanche matin pour refuser de prendre un arrêté de fermeture des supermarchés sur notre territoire. Malgré cela Romillé resterait rattaché à Brocéliande. Où est la rationalité là-dedans ? La nouvelle carte de l’intercommunalité fourmille d’exemples aussi absurdes !

Pas de rationalisation non plus lorsque des communautés de communes avec lesquelles nous travaillons régulièrement sont laissées de côté soit parce que trop jeune, soit parce que trop riche où les deux à la fois : je pense à Liffré, Chateaugiron et au Val-d’Ille.

Le résultat : une carte de Rennes Métropole qui irait de Laillé à Romazy, mais qui oublierait Noyal-sur-Vilaine, Bréal-sous-Monfort, Liffré et le Val d’Ille – communauté de communes  que nous avons toujours appuyé notamment dans ses développements commerciaux.

En 2010, j’expliquais qu’il fallait rester attentif à la manière dont allait s’exercer dans le futur la solidarité communautaire et métropolitaine : l’arrivée de communes moins favorisées et moins peuplées doit se compenser par l’entrée dans la métropole de communes plus favorisées et plus peuplées. Le danger est en effet de laisser se constituer des “bastions de riches”, en marge de Rennes Métropole.

Malheureusement, cette intuition s’est vérifiée, et cela montre que ce schéma obéit à des logiques politiques gouvernementales, très éloignées de la réalité de nos territoires, et dans lesquelles le souci de l’intérêt général reste à prouver.

Nous voterons donc le rapport présenté, qui propose un avis défavorable au schéma tel qu’il existe actuellement.

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Un commentaire

  1. Pusillanimité des élus PS du département.

    Le PRG est le seul parti à dénoncer ce que localement les gens appellent le couloir de Dantzig ou de Gaza.
    Les élus PS de la communauté ont été pusillanimes.Face au prefet, ils se sont couchés.
    Cette proposition ne résistera pas à un contentieux car Le Verger et Bréal sont dans le SCOT de Montfort, la proximité mordelles / Bréal est caractèrisée au plan de l’insee 2 des critères de la loi et enfin et surtout la continuité géographique n’est pas la continuité territoriale. Les SP de rennes métropole continueront à emprunter le territoire de Bréal.

    Par ailleurs, il y a une modification géographique de la nouvelle circosncription qui implique un avis du CG et une saisine du conseil des ministres.

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

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