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COVID-19, cinq ans après : l’intervention de Honoré Puil au Conseil municipal

Il y a cinq ans, la France entre dans une crise sanitaire sans précédent.résilience Le 17 mars 2020, le pays se confinait pour faire face à la pandémie de COVID-19, un bouleversement qui a mis à l’épreuve notre résilience collective. À Rennes et dans sa Métropole, la solidarité s’est immédiatement organisée : fabrication et distribution de masques, soutien aux commerces locaux, aide aux étudiants et aux personnes isolées… Alors que l’impact de cette crise reste vif – entre pertes humaines, système de santé fragilisé et mutations sociétales –, une proposition de loi transpartisane suggère d’instaurer une Journée nationale d’hommage aux victimes du COVID . Une initiative essentielle pour ne pas oublier, mais aussi pour tirer les enseignements nécessaires face aux défis à venir.

 

Madame la Maire, Cher(e)s collègues,

Il y a cinq ans, la France entrait dans l’une des crises sanitaires les plus marquantes de son histoire récente. Le 17 mars 2020, nous devions tous nous confiner pour faire face à une pandémie qui a bouleversé nos vies et nos repères.

Ce moment a été un test de résilience pour notre pays. Partout, la solidarité s’est exprimée : des applaudissements aux balcons aux réseaux d’entraide, en passant par l’engagement des collectivités locales. À Rennes et dans notre Métropole, les collectivités ont joué un rôle essentiel en protégeant nos concitoyens :

Parmi les actions marquantes :

  • La fabrication et distribution de masques (La fabrication grâce à la mobilisation de nombreux agents, dont les costumières de l’Opéra de Rennes) et de matériel sanitaire aux Rennais.
  • Soutien aux commerces locaux, avec des aides financières et des campagnes de sensibilisation pour favoriser les circuits courts et la consommation locale.
  • Mise en place d’un réseau de solidarité, mobilisant des bénévoles pour aider les personnes isolées avec des livraisons de cours et des appels réguliers.
  • Soutien aux étudiants, avec des aides alimentaires et psychologiques pour ceux en grande précarité.
  • Le Fonds d’urgence logement de Rennes Métropole…

 

Cet engagement sans faille a permis d’atténuer l’impact de la crise et de montrer que, face à l’adversité, la solidarité locale est un pilier essentiel de notre résilience collective.

Nous n’oublions pas les soignants, qui ont fait preuve d’un courage exemplaire, les chercheurs qui ont travaillé sans relâche pour développer vaccins et traitements, ni tous ces citoyens qui, dans l’ombre, ont maintenu notre pays debout, je pense aussi bien sûr aux agents d’entretien, les agents de sécurité, les caissiers, les éboueurs, les travailleurs sociaux et une pléthore d’autres.

Le covid aura marqué profondément notre pays avec plus de 168 000 morts – notre département même plus de 1400-, un système de santé profondément bouleversé et à rebâtir pour affronter de nouvelles crises, des finances publiques nationales exsangues après un « quoi qu’il en coûte » sans doute nécessaire.

Ce soir -et sur ce temps de parole -, je veux relayer (et parce que je sais qu’elle est de nature à trouver écho auprès de nombreux rennais et rennaises) le contenu d’une proposition de loi transpartisane déposée le 11 mars dernier devant l’Assemblée nationale par Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres visant à instaurer le 17 mars comme une journée nationale d’hommage aux victimes du COVID.

 

Il y a toutes les victimes directes de la pandémie mais il y a eu, il y a encore, toutes les victimes dont les rdvs non prioritaires le 17 mars 2020 ont été reportés et qui auront contracté d’autres maladies provoquant leur décès ; il y a toutes les personnes qui souffrent d’un covid long se traduisant par de la fatigue persistante, de la dépression, des difficultés respiratoires ou de la perte de mémoire. La vie de ces personnes est bouleversée à jamais !

 

La crise du covid-19 aura et comme le souligne très justement Delphine Batho dans sa proposition « profondément marqué nos vies : « isolement social et enfermement aux conséquences parfois dramatiques notamment pour les enfants et les jeunes, les personnes âgées, les couples et les familles, fermeture des écoles, chômage partiel ou total, télétravail, accès restreint à la nature… La pandémie a engendré des souffrances, des adaptations forcées, des remises en question individuelles et collectives ». Je rajoute des interrogations sur la manière même de concevoir nos villes et nos villages, des questionnements sur l’urbanisme ou l’habitat.

 

La crise du COVID-19 amène aussi à des questionnements philosophiques. Comment les Français, très attachés aux libertés individuelles, ont-ils accepté d’en être privés ? Très certainement par peur mais peut-être aussi par préférence pour l’égalité puisque nous en étions tous privés (pauvres ou riches) !

 

Bref, il y a beaucoup d’enseignements à tirer de cette crise pour un avenir plus résilient car d’autres ne manqueront pas de surgir liées au dérèglement climatique, à la guerre, à de nouveaux virus.

 

Les parlementaires radicaux apporteront, le moment venu, leur soutien à cette proposition de loi qui va dans la bonne direction. Elle est de nature à sensibiliser davantage les Rennais et les Rennaises aux risques et à la prise de conscience. Si toutefois, cette proposition de loi devait ne pas aboutir, il serait intéressant que la ville de Rennes, elle-même, se saisisse de cette question et décide d’en faire un sujet de travail et de réflexion.

Je vous remercie.

Honoré PUIL

Président du Groupe Parti Radical

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